Diamond and Dybvig (1983) is one of the most frequently quoted papers in financial economics. Thus, it may seem natural that forty years later the authors finally receive the “Nobel prize”. Yet this article is an example of financial economics at its worst. A simplistic mathematical formalization leads to erroneous conclusions that provide the theoretical foundation for inadequate financial regulations.
See Why Diamond and Dybvig (1983) is a particularly flawed and dangerous paper.
Diamond et Dybvig (1983) est l’un des articles les plus fréquemment cités en économie financière. Ainsi, il peut sembler naturel que quarante ans plus tard les auteurs reçoivent enfin le « prix Nobel ». Pourtant, cet article est un exemple spectaculaire de la mauvaise utilisation des mathématiques dans la discipline. Une formalisation mathématique simpliste conduit à des conclusions erronées qui constituent le fondement théorique d’une régulation financière inadaptée.
Voir l’analyse détaillée en anglais Why Diamond and Dybvig (1983) is a particularly flawed and dangerous paper.
Voir aussi ma tribune dans le journal Le Monde sur le sujet: