Changes in risk premia demanded by investors is one of the main reasons for asset price volatility. But can these evolutions justify the extreme movements that we often observe between clear undervaluation and overvaluation?
In this new article, we emphasize a key mechanism missing from the academic literature. Despite some surveys, short-term risk premia are private information: we know current corporate earnings and current short-term rates controlled by central banks, but we do not measure short-term risk premia.
We show theoretically and empirically how the lack of information on this key variable sometimes leads fundamentalist analysts to produce erroneous fair value estimates. They can gradually lose their credibility, giving way to destabilizing non-fundamental investment techniques.
See Asset Pricing Inefficiencies: The Key Role Played by Fundamentalists’ Mistakes
L’évolution des primes de risque exigées par les investisseurs est l’une des principales raisons de la volatilité du prix des actifs. Mais ces évolutions peuvent-elles justifier les mouvements extrêmes que l’on observe souvent entre sous-évaluation et surévaluation manifestes ?
Dans ce nouvel article, nous insistons sur un mécanisme clé absent de la littérature académique. Malgré certaines enquêtes, les primes de risque à court terme sont des informations privées : nous connaissons les bénéfices actuels des entreprises et les taux à court terme actuels contrôlés par les banques centrales, mais nous ne mesurons pas les primes de risque à court terme.
Nous montrons théoriquement et empiriquement comment le manque d’information sur cette variable clé conduit parfois les analystes fondamentalistes à produire des estimations de juste valeur erronées. Ils peuvent progressivement perdre leur crédibilité, laissant la place à des techniques d’investissement non fondamentales déstabilisatrices.
Voir Asset Pricing Inefficiencies: The Key Role Played by Fundamentalists’ Mistakes